Hector Malot et ses romans sociaux
コーディネーター:Aya Umezawa (Université de Toyama)
パネリスト:Aude Fauvel (Université de Lausanne), Kimiko Watanabe (JSPS)
Grâce à la série télévisée d’animation « Ienakiko » et « Perrine monogatari », le nom d’Hector Malot est connu au Japon, surtout par ceux qui étaient enfants ou parents dans les années 1970-90, pour ses romans Sans famille (1878) et En famille (1893), histoires dans lesquelles les enfants généreux et courageux finissent par retrouver leur famille.
Ceci semble être pareil en France, puisque Rémi sans famille a été adapté à l’écran l’année dernière. Toutefois, il ne faudrait pas oublier qu’un côté méconnu de cet « écrivain pour enfants » a commencé à se faire remarquer, au cours de la présente décennie. La thèse de doctorat présentée par Aude Fauvel en 2005 et son article paru dans le Romantisme en 2008 ont montré que Malot avait protesté contre le traitement des aliénés, à travers ses romans tels que Le Beau-frère (1869), Le Mari de Charlotte (1874) et La Mère (1890). Et en 2011, la revue de la société des amis d’Hector Malot a publié des articles portant sur les relations entre Malot, les psychiatres et même Émile Zola, écrivain qui avait lui aussi décrit la folie.
Dans cet atelier, nous allons tenter d’éclaircir l’aspect de ce romancier engagé. Aude Fauvel remettra en relief le rôle de Malot dans « la défense des fous » et comme initiateur du genre des « romans d’asile » en France, avant de creuser la question de l’influence de la littérature anglaise militante sur lui. Kimiko Watanabe prêtera attention à la question des droits de l’enfant traitée dans Sans famille. Ayant constaté le mouvement social et politique pour la protection de l’enfance, elle considèrera l’opinion de Malot contre le pouvoir paternel. Aya Umezawa présentera enfin Le Docteur Claude (1879), Conscience (1888) et Justice (1889), œuvres qui se déroulent autour des crimes commis, en les comparant avec les causes célèbres et la théorie criminologique de son temps.
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